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5 juin : Clément Méric, 10 ans après son assassinat par l’extrême-droite, nous n’oublions pas, nous ne pardonnons pas !
01/06/2023
Nantes – 18h30 – Préfecture
Le 5 juin prochain, cela fera exactement 10 ans que notre camarade Clément Méric, jeune militant antifasciste et syndicaliste, membre de Solidaires Étudiant·es, mourait assassiné par des militants néo-nazis.
Nous avons été nombreuses et nombreux à nous dire ce jour-là que ce meurtre, éminemment politique, devait être le dernier. Nous pensions, «plus jamais ça» … Pourtant, il y a un an c’est Federico Martín Aramburú qui mourrait sous les balles de l’extrême droite. En décembre des bandes de fachos tentaient d’organiser des ratonnades en marge des matches de l’équipe de foot du Maroc. Depuis, les agressions violentes se sont multipliées contre des lieux d’accueil de migrant-e-s, contre des piquets de grève, contre des locaux syndicaux et associatifs…
Quels que soient son nom, son étiquette, son courant, sa soi-disant respectabilité ou normalisation, 10 ans plus tard l’extrême droite reste un danger mortel pour la démocratie et pour les travailleurs et travailleuses.
À l’heure où Macron et ses gouvernements font son jeu, l’extrême droite institutionnelle attend tapie dans l’ombre, tout en montrant bien son caractère anti-social au parlement. En parallèle les groupuscules ultra violents pullulent et agissent, la plupart du temps en toute impunité, voire avec la complicité du pouvoir et de la justice…
Quel que soit son vernis de respectabilité, l’extrême droite est une menace pour nos droits sociaux, pour nos libertés, pour l’égalité et la dignité des individus. Elle n’a pas sa place ni dans nos lieux de travail, ni dans nos cités, ni dans nos vies. Nous n’aurons de cesse de la dénoncer et de la combattre, comme le faisait Clément.
Dans un contexte de criminalisation et de répression des mouvements sociaux et des militant-e-s, il est important de rappeler que c’est l’extrême droite et ses idées qui violentent, blessent et tuent partout en France, et dans le monde, hier comme aujourd’hui. Le fascisme est un poison : la résistance antifasciste sociale et populaire doit continuer à s’organiser.